Situé à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Cahors, Bélaye est un village médiéval de 220 habitants perché au-dessus d’un méandre du Lot et des vignobles de la vallée.
Une superbe vue, quelques vieilles pierres, une immense église; certes un but de promenade recherché, mais une école fermée, des commerces disparus; bref, un territoire marginalisé maintenu vivant par quelques agriculteurs, des résidents de plus en plus retraités ou secondaires et le passage des touristes estivaux.
C’est en 1987 que Camille Fauchie, alors maire de Bélaye, demande à Philippe Lagard de réfléchir aux possibilités de mettre en œuvre une manifestation durable susceptible de sortir le village de Bélaye d’un engourdissement prévisible. Une idée s’élabore : créer un événement culturel de très grande qualité en prenant en compte les infrastructures existantes, associer le site de Bélaye et ses environs à une activité artistique attractive s’inscrivant dans la durée. La musique, relativement peu présente, à l’époque, dans la vallée du Lot, s’impose. Le village de Bélaye se consacrera à un instrument : le violoncelle. Encore fallait-il trouver l’animateur de prestige susceptible de porter artistiquement le projet. C’est Pierre Bouteiller qui oriente Philippe Lagard vers Roland Pidoux un des représentants les plus brillants de l’école française de violoncelle.
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